Jean-Sebastien Bach

Oratorio de Noël

Chœur et orchestre

À propos

C’est en 1734 à Leipzig que Bach compose son Oratorio de Noël constitué de six cantates, pour les trois jours de fête de Noël liés à la naissance du Christ, et pour les trois cérémonies du début d’année : Circoncision du Christ, Premier Dimanche et Épiphanie. Avec ces six cantates brillantes, emplies de vie et d’enthousiasme, cette œuvre magnifie l’alternance des grands chœurs typiques de l’art choral de Bach, et des airs solistes racontant l’histoire émouvante et merveilleuse de la Nativité puis de la reconnaissance de la divinité du Christ par les bergers et les Rois Mages.

La première cantate décrit ainsi la naissance de Jésus, la seconde l’Annonciation, la troisième l’Adoration des bergers, la quatrième le Nom de Jésus, la cinquième et la sixième le récit des Trois Rois Mages. Elles furent intégralement données à l’église Saint-Nicolas de Leipzig pour leur création, et les cantates 1, 2, 4 et 6 le furent également à l’église Saint-Thomas : Bach les interprétait le matin dans l’une et l’après-midi dans l’autre, pour le plaisir d’un maximum de fidèles.

Bach dédie ici aux solistes certains de ses plus beaux arias, rassemblant un orchestre pleinement animé et qui soutient le discours musical, armé de tambours et trompettes dans des passages glorieux pour la joie du public. Compositeur le plus emblématique de la musique allemande au tournant du XVIIIe, Bach était curieux des musiques de son temps, et a pu produire une œuvre sacrée de grande ampleur marquée par son inventivité. L’impression générale de fête est permise par la prédominance de tonalités majeures, d’éléments dansants, d’expressivité et la reprise de cantates profanes. Ce remaniement d’œuvres antérieures riche et complexe donne aux compositions de Bach « une multivalence qui permet de les utiliser avec les textes les plus divers et de les interpréter en partant dans des directions multiples et en mettant successivement en lumière leurs différents sens […] C’est parce qu’elles sont d’une grande valeur musicale que les œuvres de Bach se prêtent à la parodie » (Ludwig Pinscher, 1969). Ces reprises alternent avec un grand nombre de compositions spécifiques, comme les récitatifs de l’Évangéliste, et la plupart des chorals.

Valentin Tournet, direction

Gwendoline Blondeel, soprano

Rafaele Pe, alto

Kiera Carrel, ténor

Peter Harvey, basse

La Chapelle Harmonique

Presse

23 septembre 2018

The Sunday Times

Hugh Canning

Album of the week

Par-delà l’observation, l’oiseau qui s’élève dans les airs et dont le chant semble si naturel invite à l’évasion, à la rêverie. Que raconte le chant du rossignol ? Parle-t-il d’amour ? Parle-t-il de la nuit comme le suggère son nom anglais ou allemand (nightingale, Nachtigall) ? Le poète disait que les songes sont ailés… Et pour l’auteur du Concert de différents oiseaux, ces derniers « font dormir les peines » et possèdent « des voix plus divines qu’humains ».

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